L’école… Une institution ancestrale, un symbole d’éducation, de connaissance et d’apprentissage… Pourtant, chaque matin, des milliers d’enfants s’y rendent la boule au ventre et y vont à reculons😥. Et là, une question se pose : « Quelles solutions puis-je trouver, en tant que maman, si mon enfant n’aime pas l’école ? »
Dans ce nouvel article, je t’apporte donc quelques conseils utiles que j’ai pu mettre moi-même en pratique sur mes enfants et qui permettent d’accompagner nos enfants au mieux, dans cette aventure pas toujours aussi facile qu’on l’aimerait… 💌
Qui a dit que l’école devait forcément être une source de plaisir ?
Dès que l’enfant approche des 3 ans, les questions fusent de la part des proches : “Il entre bientôt à l’école ?” “Il est prêt ?” “Il est propre ou pas encore ?”
Ça y est, c’est officiel, ton enfant s’engage dans une (très) longue aventure que l’on appelle la « scolarisation ».🎓
Et celle-ci n’est pas toujours un long fleuve tranquille, loin de là ! Si toi-même tu repenses à tes années de primaire ou de collège, tu as sans doute quelques souvenirs plutôt mitigés et décevants🫤.
Et aujourd’hui, tu sens bien que ton enfant traverse certaines difficultés et te fait comprendre qu’il n’aime pas l’école…
Il faut bien avouer que les raisons de ce désamour peuvent être nombreuses :
· ennui à l’école ;
· pression des parents concernant les notes ;
· peur des punitions ;
· stress procuré par un enseignant ;
· camarades harceleurs ;
· difficultés d’apprentissage ;
· règles trop strictes concernant le passage aux toilettes ;
· humiliations ;
· conditions d’apprentissage loin d’être optimales (rester assis pendant des heures sans bouger ni parler à son voisin…)
· séparation avec les parents toute la journée ;
· pas envie de manger à la cantine ;
· rythme soutenu de la journée ;
· nombre incalculable de règles à respecter ;
· etc.
Tout cela exige beaucoup d’énergie de la part de l’enfant. Une énergie et des ressources qu’il n’est pas toujours en mesure de fournir… 🤕
Passons donc aux conseils pour l’aider à faire face à tout ça…
1er conseil : J’engage la conversation avec mon enfant 💬
Je sais. En théorie, cela semble facile :
➡️ on s’assoit avec son enfant,
➡️ on engage la conversation,
➡️ il se confie rapidement,
➡️ on trouve des solutions ensemble,
➡️ le problème est réglé.
Mais en pratique, tu te doutes bien que c’est souvent un peu plus complexe que ça ! 😅
C’est pour cela que je te conseille vivement de tester la CNV, autrement dit : la « communication non-violente », mise en lumière, entre autres, par Thomas Gordon.
La communication non-violente est une méthode privilégiant la bienveillance et le respect de l’autre et reposant sur 4 axes majeurs :
- l’observation,
- l’écoute des besoins,
- l’expression de ses propres sentiments et ressentis,
- la recherche de solutions.
🎯 Elle consiste avant tout à se concentrer sur… les émotions et les besoins de ton enfant.
🎯 Et non sur… les comportements à adopter, les solutions à trouver, les changements à faire.
Quelques exemples concrets :
✅ au lieu de dire… « Arrête de pleurer », tu peux envisager un constat : « Je vois que tu es triste, est-ce que tu veux me parler de ce qui t’arrive ? »
✅ si ton enfant parvient à exprimer son émotion, son ressenti, tu peux lui répondre en disant : « Je vois que tu n’as pas envie d’aller à l’école ». Cette réponse, toute simple et sans prétention peut avoir un réel effet apaisant pour ton enfant. Il se sentira compris, écouté, il comprendra que ses émotions comptent.
📍Oui mais… s’il ne dit rien ?
S’il a du mal à s’exprimer, à mettre des mots sur ses maux, on peut l’y encourager en lui posant des questions ouvertes et sans mettre de pression :
- « De quoi as-tu peur exactement ? »
- « De la maîtresse ? D’un camarade ? Des notes ? »
- « Que ressens-tu exactement lorsque tu te rends à l’école ? »
- « Qu’est-ce que tu aimerais changer exactement ? »
D’ailleurs, si tu souhaites en savoir plus sur la CNV et l’éducation bienveillante en général, n’hésite pas à découvrir ma formation “Objectif bienveillance” !
2ème conseil si mon enfant n’aime pas l’école : On passe à l’action ou pas ? 🤔
Eh bien… pas forcément.
Notre cœur de maman (parfois très sensible hein !) voudrait que l’on passe à l’action, tout de suite, maintenant.
Pourtant, ce n’est pas toujours la bonne réponse à apporter face à un enfant qui, peut-être, a juste besoin…
- de se confier, de se sentir compris, écouté sans être jugé ;
- de temps pour s’adapter à cette nouvelle école, cette nouvelle classe…
Donc, comme tu l’as compris : cela dépend du contexte, de la situation. 😉
Et pour certaines situations, comme du harcèlement provoqué par un camarade, l’écoute active et la communication non-violente seront nécessaires mais ne suffiront sans doute pas. Il sera alors nécessaire, peut-être, de passer à une autre étape afin de régler le problème à la source, en allant voir le personnel enseignant par exemple.
3ème conseil : On offre de petites attentions à son enfant ❤️
Et là, les options et possibilités qui s’offrent à toi sont diverses mais partagent toutes le même objectif : créer un pont entre les parents/la maison et l’école.
Voici quelques exemples selon l’âge et les besoins de ton enfant :
🤝 à l’école maternelle : il peut ramener son doudou favori et le laisser en classe, dans un coin prévu à cet effet ;
🤝 tu peux aussi lui déposer des « bisous » dans les poches de son pantalon ou au creux de ses mains ou au fond de sa trousse et il pourra les ressortir lorsqu’il en aura besoin ;
🤝 il peut prendre avec lui un objet qui lui rappellera un souvenir partagé avec toi (un petit coquillage ramassé cet été à la plage, un petit pendentif, un caillou trouvé en bord de forêt…) et qu’il gardera au fond de sa trousse ;
🤝 ce que j’aimais faire avec mes filles : porter le même bracelet toutes les trois. Lorsque l’une manquait à l’autre, elle pouvait penser à elle en touchant et jouant avec son bracelet.
🤝 dessiner un cœur (ou un autre symbole qui vous est cher) au creux de la main de ton enfant qu’il pourra caresser et regarder durant sa journée à l’école.
4ème conseil si mon enfant n’aime pas l’école : On valorise ses petites victoires du quotidien 🎉
➡️ Il a réussi à se rendre dans sa classe sans l’aide de son grand frère ou de sa grande sœur ?
➡️ Il a réussi à manger un peu à la cantine ?
➡️ Il a trouvé un nouveau camarade de jeu à la récréation ?
➡️ Il a levé la main pour participer en classe ?
➡️ Il a réussi à aller aux toilettes de l’école ?
➡️ Il a enfin participé à la séance de sport et a même marqué un but ?
Ni une, ni deux, on célèbre ça ! 🤩
Car oui, derrière ces petits objectifs nouvellement atteints se cachent de véritables victoires, tu peux me croire.
Lorsque l’une de mes filles refusait totalement d’aller aux toilettes de l’école ou même de manger en présence d’autres camarades de classe, les premières fois où elle a osé le faire ont été de vraies victoires pour elle (et pour moi🥰!)
Alors, on n’hésite pas à célébrer ces petites réussites du quotidien, on valorise les efforts de son enfant, même les plus minimes et on profite de ce moment de bonheur partagé. 🥰
5ème conseil : On garde un œil👀
La prévention, encore et toujours.
Peut-être…
- que le stress de ton enfant est passager ;
- qu’il a simplement besoin de se sentir écouté ;
- que son appréhension de l’école ne va pas durer…
Mais peut-être que non.
Peut-être…
- qu’il est victime d’un véritable harcèlement ;
- qu’il souffre de difficultés d’apprentissage plus profondes que tu ne le crois ;
- qu’il développe une véritable phobie scolaire ;
- que son « mal au ventre » du matin se transforme progressivement en véritables crises de panique…
Et dans ces cas-là, je ne peux que te recommander d’en parler avec le personnel enseignant et les associations de parents qui sauront te conseiller des personnes compétentes pour prendre ton enfant en charge et lui apporter l’aide dont il a besoin.
Et par chez toi, comment ça se passe ? As-tu un (ou plusieurs) enfant qui n’aime pas l’école ? Quelles solutions as-tu réussi à mettre en place ? Dis-nous tout en commentaires, cela pourrait nous servir ! ❤️