Ce titre, je suis presque sûre qu’il te parle…😉 Car oui, la plupart du temps, on va bien, le soleil brille, les oiseaux chantent, toussa, toussa…🌞 Mais il faut bien se l’avouer, entre nous, des jours « sans » (sans soleil, sans oiseaux, ni toussa toussa), eh bien il y en a pas mal quand même, dans l’année.
Entre moments de fatigue, tensions au travail, maladies diverses, conflits dans la famille, syndrome prémenstruel… Il faut bien le dire, parfois on est vernies !😅
Alors, concrètement, on fait comment avec les enfants lorsqu’on est dans un de ces jours « sans » ?
➡️Car pour eux, c’est tous les jours que le soleil brille ! 🤣
➡️Car, pour eux, chaque jour est synonyme d’aventures, d’apprentissages, d’interactions et de rires…
Alors, oui, on fait comment ?
Je vais te donner 7 conseils que je mets moi-même en pratique. Alors, on oublie les phrases toutes faites, les conseils “bateaux” et les astuces déconnectées de la réalité et on y va ! 💪
1er conseil : On y va doucement
Les réveils difficiles, on connaît toutes. Et si, en plus, le moral est relativement bas ce jour-là, on va y aller mollo.
Alors, ni une ni deux, pas de pression, on oublie…
➡️le petit-déjeuner 100% fait maison qu’on avait prévu de faire pour toute la famille (car là, on veut juste un café et un doliprane…)
➡️ la super activité d’arts plastiques qu’on avait prévue avec les enfants (car, qu’on se le dise, on n’aura pas la force de nettoyer après…) ;
➡️ la matinée courses pour acheter plein de produits frais et bio (car, on n’aura pas l’énergie de les cuisiner aujourd’hui…) ;
➡️ le grand ménage hebdomadaire qui était prévu. Tu sais, celui où l’on change les draps, les taies d’oreiller et où on trie l’armoire du petit dernier (car, au final, on peut bien dormir une nuit de plus dans les mêmes draps…).
En un mot, comme tu l’as compris, on va y aller mollo avec son corps et son moral dans les chaussettes. On fait preuve de bienveillance et comme je ne te le répète jamais assez : la bienveillance commence par soi-même.❤️
On revoie donc ses objectifs du jour à la baisse, et c’est très bien comme ça.
2ème conseil : On communique avec ses proches !
Voilà une astuce testée et éprouvée dans mon foyer ! Quand l’un d’entre nous ne se sent pas bien (c’est souvent moi d’ailleurs !😅), il le dit ! Tout simplement !
Et nul besoin d‘employer de longues phrases et de s’engager dans de longs discours, non ! Communiquer à l’aide de mots simples, voilà la solution.
Tu peux dire par exemple :
- « Aujourd’hui, maman a mal à la tête »,
- « Ce matin, maman a du mal à se réveiller, alors doucement, s’il vous plaît »,
- « Papa travaillé très tard hier soir, aujourd’hui il est fatigué, d’accord ? »
- « Je crois que je suis un peu malade, je commence à avoir de la fièvre, donc, si je ne joue pas beaucoup avec vous aujourd’hui, c’est normal, d’accord ? »
Mettre des mots sur les maux que nous traversons renferme de nombreux avantages.
Cela permettra notamment à tes enfants :
✅ de comprendre qu’il y a des jours « avec » et des jours « sans », même pour les mamans ;
✅ de comprendre que lui aussi a le droit, parfois, d’avoir un jour « sans » et ce n’est pas grave ;
✅ de ne pas culpabiliser face à des non-dits entraînant alors tout un tas de suppositions de sa part : « Si maman est triste, c’est peut-être à cause de moi ? »
✅ de tisser un lien de confiance avec les parents : « Si ma maman se confie à moi, cela m’autorise aussi à me confier à elle lorsque je me sentirai mal. »
3ème conseil : On demande de l’aide si besoin
Oui, parce que, je tiens à le rappeler, nous ne sommes pas des Super-women ! Ou alors, pas tout le temps… 🤣
Si tu en as la possibilité et l’occasion, je te recommande de demander de l’aide à tes proches lorsque tu ne te sens pas apte à assurer auprès de tes enfants, surtout s’ils sont en bas-âge.
Conjoint, parent, ami proche, frères et sœurs, voisin… Si l’occasion se présente de confier tes enfants quelques heures à quelqu’un, n’hésite pas !
Je dis bien : « Si tu en as la possibilité et l’occasion » car je sais que nous sommes très nombreuses à vivre loin de nos familles et de nos proches… Ce qui rend la tâche compliquée parfois…🤝
4ème conseil : On sollicite les ainés de la fratrie !
Ce conseil fait suite au précédent mais développe un point plus précis… Un point qui ne fait pas toujours l’unanimité auprès des parents : demander de l’aide aux aînés : aux grands-frères et sœurs.
Si tu regardes parfois des reportages sur les familles nombreuses, tu as dû remarquer que les aînés de ces fratries XXL sont souvent très sollicités au quotidien.
Ceci peut être sujet à controverses et je l’entends bien.
Mais ce n’est pas tout à fait ce que je recommande ici. Pour illustrer mon propos, je vais te faire part d’une anecdote personnelle…❤️
Alors qu’un jour, j’étais restée un peu trop longtemps au soleil, ma peau a brûlé, au point où je ne marchais qu’avec difficulté et devais rester alitée. C’est alors que mon aînée a endossé un rôle (un peu trop grand pour elle, certes) de maîtresse de maison et a assuré comme une cheffe ! Elle me parle régulièrement de cette période de quelques jours où elle m’avait beaucoup aidée et cela reste un très bon souvenir, aussi bien pour elle que pour moi (mais pas pour mes jambes, on est d’accord😅).
5ème conseil : On utilise son « Joker »
Voilà encore un conseil que je mets régulièrement en pratique lorsque les jours « sans » pointent le bout de leur nez : j’utilise mon Joker !🤩
Mais pas n’importe quel Joker, non, un Joker que j’ai moi-même choisi, sélectionné, après avoir cherché ce qui pouvait m’aider à me remonter le moral les jours où il semble plutôt vouloir plonger dans mes chaussettes.
Et toi aussi, tu as forcément un ou plusieurs Jokers.
Tu ne les connais pas encore ? Ce n’est pas grave, ce n’est jamais trop tard pour les choisir !😉
Et bien sûr, cela nécessite, en amont, de bien réfléchir et de savoir ce qui te rend, TOI, heureuse, ce qui peut t’apporter, à TOI, un peu de réconfort et de joie les jours « sans ».
Cela peut être, par exemple…
- Un café chez la voisine ;
- Une balade en forêt ;
- Un petit tour chez les parents/la sœur/la cousine… ;
- Un reportage sur un sujet que l’on apprécie ;
- Un après-midi lecture ;
- Un appel téléphonique à une amie proche ;
- Un petit tour dans les magasins du coin (sans vider le compte hein !)
- Un resto imprévu avec son conjoint…
6ème conseil : Faire preuve de gratitude
Et là, je t’entends déjà dire :
« Mais Lucie, on avait dit : pas de “phrases toutes faites” ! »
« Mais Lucie, tu veux te transformer en coach de vie ? En spécialiste de l’épanouissement personnel ? »
Je te rassure tout de suite : pas vraiment ! 🤣
Mais là encore, tu peux me croire, c’est un conseil que je mets en pratique régulièrement.
Alors… « Faire preuve de gratitude » : ça signifie quoi au juste ?
Eh bien, c’est assez simple. En quelques mots, ça consiste :
- à se rappeler toutes les bonnes choses qui nous arrivent dans notre vie ;
- à énumérer les qualités de nos enfants ;
- à compter les joies que nos enfants et nos proches nous procurent ;
- à penser à tous ces bienfaits dont nous disposons au quotidien ;
- à se remémorer les événements heureux qui ont traversé nos vies et à imaginer les prochains ;
- à voir le verre à moitié plein au lieu de le voir à moitié vide.
- à se contenter de ce que l’on a et s’en satisfaire.
Voilà, c’est ça, la gratitude, la satisfaction.
7ème conseil : Le dire quand ça va mieux !
Oui, le bonheur ça se partage. 🥰
Alors, lorsque les jours « sans » se sont éloignés, on n’hésite pas à partager la bonne nouvelle avec ses proches, et notamment : ses enfants !
Ils ont été là lorsque ça n’allait pas, ils nous ont accompagnées, soutenues et aidées, alors quand ça va mieux, on le dit et on en profite… Au moins jusqu’au prochain syndrome prémenstruel !