On est le soir, il est tard et les enfants dorment déjà🤗. Ta journée se termine et tu t’apprêtes à aller te coucher. Tu pars jeter un œil dans la chambre des enfants et tu les vois endormis à poings fermés. Tu les trouves mignons, doux et tu te rappelles combien tu les aimes fort. Pourtant, en les voyant dormir si tranquillement, tu ne peux t’empêcher de te sentir coupable. Oui, sans crier gare, la culpabilité parentale pointe le bout de son nez, cette petite voix qui te dit :
💬« J’ai peut-être été dure avec mon fils pendant ses devoirs »,
💬« Je n’aurais pas dû menacer la plus grande pour qu’elle débarrasse la table »,
💬« Je n’ai pas trouvé le temps de colorier avec mon petit dernier alors qu’il me l’avait demandé »,
💬« Je n’ai pas écouté ma fille qui m’a raconté son dernier entraînement de gymnastique »…
Cette petite voix, tu l’as toi aussi ?😅
Eh bien, rassure-toi, tu es loin d’être la seule !
Alors, parlons-en justement, dans cet article ! 🥰
La culpabilité parentale : compagnon du quotidien ?
Se sentir coupable…
- d’avoir laissé ses enfants un peu trop devant les écrans pendant que l’on préparait un repas 100% fait maison…
- d’avoir réchauffé une simple boîte de conserve ou un plat surgelé pour le dîner de ce soir car entre les devoirs, les douches et les activités scolaires, on n’a pas eu le temps de préparer quoi que ce soit…
- d’avoir passé plus de temps avec le petit dernier aujourd’hui alors que l’aînée aurait sans doute apprécié recevoir autant d’attention…
- d’avoir laissé le cadet devant les dessins animés un peu trop longtemps car les plus grands avaient besoin d’aide pour leurs révisions…
- de ne pas avoir trouvé le temps de jouer aux jeux de société comme je l’avais promis à mes enfants car la pile de linge ne pouvait plus attendre et menaçait de s’écrouler…
- de proposer souvent les mêmes sandwichs/goûters/en-cas pour l’école car préparer les autres repas de la journée prend déjà assez de temps…
- d’avoir été un peu trop stricte ce soir avec les enfants puis aller les voir dans leurs lits en train de dormir et leur murmurer : « Pardon »…
Cela ne s’arrête donc jamais ?
Y a-t-il des jours où l’on peut se coucher en se disant : « Tout a été ok aujourd’hui avec les enfants » ? 😏
💥La voilà la culpabilité parentale : avoir le sentiment de ne jamais gagner. Quoi que l’on fasse, on a ce sentiment désagréable que l’on aurait pu faire mieux.
Que l’on aurait dû faire mieux.
Et cette culpabilité peut vite s’avérer néfaste si elle occupe une place trop grande dans notre esprit et nous amène à remettre en question notre capacité à être une bonne maman.
Voyons donc, ensemble, de quelles manières on peut apprivoiser cette culpabilité afin qu’elle ne prenne pas trop de place dans nos vies de mamans.❤️
1er conseil : On prend du recul par rapport à ce que l’on voit autour de nous
Ces dernières années, une nouvelle source de culpabilité a émergé et fait sans doute beaucoup de mal à certaines mamans : les réseaux sociaux.
C’est simple, il suffit de faire un tour sur Instagram et de consulter quelques comptes de parents impliqués dans la parentalité et l’éducation pour se sentir très vite moins bien qu’eux !
- Maison parfaitement rangée,
- Repas toujours prêt,
- Lunch box saine et variée pour les enfants,
- Organisation optimale des journées,
- Sans oublier bien sûr, les vêtements toujours repassés et rangés.
J’appelle cela « l’injonction à la parentalité parfaite ». Et celle-ci peut largement contribuer à nourrir…
➡️le sentiment de culpabilité parentale ;
➡️l’impression que nous n’avons pas le niveau ;
➡️l’idée que nos enfants auraient peut-être été plus heureux avec des parents instagrammables.🫣
Alors premier conseil : on prend du recul face :
- à ce que l’on voit sur les réseaux (le récent scandale Ruby Franke est là pour nous le rappeler) ;
- à ce que l’on voit ou entend autour de nous : les mamans de l’école, la voisine, la cousine, la grande sœur, etc. Nous avons chacune nos points forts et nos points faibles et c’est très bien comme ça.
2ème conseil : On s’interroge sur les raisons de notre culpabilité
Remarque importante, à se rappeler régulièrement ➡️ ce n’est pas parce que tu ressens de la culpabilité que celle-ci est légitime.
En d’autres termes➡️ce n’est pas parce que tu te sens coupable vis-à-vis de tes enfants que tu l’es réellement.
Et pour savoir si cette culpabilité est légitime ou non, rien de mieux que de s’interroger :
💬Qui a décidé que je suis coupable si mon repas n’est pas fait-maison ?
💬Qui trouve que je suis une mauvaise mère car mon fils joue aux jeux vidéo ?
💬Qui a décidé (pour moi) que je devais suivre telle ou telle norme ?
💬Les autres ont-ils la même vie que moi ? Me connaissent-ils suffisamment pour me faire sentir coupable ?
💬Ce que je vois sur les réseaux sociaux, est-ce vraiment réaliste et réalisable dans la vie de tous les jours ?
💬Est-ce que telle ou telle mode ou nouvelle norme correspond à mes besoins et à ceux de mes enfants ?
En se posant certaines de ces questions, tu verras, tu apprendras à…
➡️relativiser certaines sources de culpabilité
➡️et à identifier celles qui sont vraiment légitimes de celles qui ne le sont pas.
3ème conseil : On s’accorde le droit à l’erreur
Si tu suis ce deuxième conseil, tu arriveras tout naturellement au troisième : se montrer plus bienveillant envers soi-même. On fait preuve de compassion face à nous-même.
C’est vrai…
🫤Ce soir, tu étais fatiguée et tu n’as pas pu aider ta fille à faire son exposé sur les volcans ;
🫤Hier, tu avais beaucoup de travail et n’a pas pu préparer le gâteau maison que ton fils aime tant ;
🫤Aujourd’hui, tu as quelques soucis de famille alors tu risques d’écouter la sortie au parc car tu as envie de voir personne ;
🫤Ce week-end, tu as dû dire non à tes enfants pour aller dans une aire de jeux couverte car les fins de mois sont parfois difficiles.
Mais tous ces aléas du quotidien ne font pas de toi une mauvaise mère. Ils font de toi une mère imparfaite, avec des hauts et des bas et qui a parfois des choix difficiles à faire ou des déceptions à surmonter.❤️
4ème conseil : On se rappelle quelques phrases utiles
Parfois, j’aime me rappeler quelques phrases bienveillantes et motivantes que j’ai pu entendre à droite et à gauche et qui font toujours du bien, surtout dans les moments de crise de culpabilité parentale aigue !😅
Voici certaines d’entre elles :
« Les parents sont ceux qui connaissent le mieux les besoins de leurs enfants. Ne laisse pas ton entourage te faire croire qu’ils savent toujours mieux que toi. »
« Tu es la plus à même, avec le papa, de leur apporter ce dont ont besoin tes enfants. »
« Tu fais ce que tu peux, avec les armes dont tu disposes. »
« Tu fais du mieux que tu peux, et c’est déjà très bien. »
« Tes enfants t’aiment. »💞
5ème conseil : Si vraiment il y a faute, on rectifie le tir
Avouons-le, parfois, notre sentiment de culpabilité était justifié !
💥On s’est énervées un peu trop fort sur les enfants alors que le vrai souci, ce n’était pas eux, c’était un conflit avec la collègue au travail.
💥On n’a pas noté le rendez-vous super important de la dentiste (car on pense tout retenir de tête évidemment !) et sous la colère, on a rejeté la faute sur notre enfant.
Des exemples comme cela, ça arrive aussi.
Alors, on souffle un bon coup et on rectifie le tir en s’adressant à son enfant et en lui demandant de nous excuser pour la dernière fois où on s’est énervées sur lui alors qu’en fait ce n’était pas de sa faute.
Car la culpabilité a un ennemi déclaré➡️la communication bienveillante, l’écoute active et le dialogue avec son enfant.🥰
Et toi, tu connaissais le concept de « culpabilité parentale » ? T’arrive-t-il de la ressentir ? Comment fais-tu pour qu’elle ne prenne pas trop de place dans ta vie ?
Explique-nous tout en commentaires !🥰